Atari a annoncé la fin de la coopération avec le groupe ICICB, le partenaire qui a lancé l’Atari Token (ATRI). Après deux ans de coopération, la promesse d’un crypto-casino et d’un hôtel Atari n’est pas à l’ordre du jour.
Atari met fin à son accord avec ICICB Group
Atari, éditeur iconique de jeux vidéo fondé en 1972, a pris le virage de la blockchain il y a deux ans jour pour jour, en lançant le token ATRI en partenariat avec la société dubaïote ICICB Group.
Au programme, un crypto-casino voyait le jour, il était aussi question d’hôtels reprenant l’univers de la marque où ATRI serait accepté. Rien ne se concrétisera finalement, puisque depuis le 18 avril, toutes les licences d’exploitation accordées à ICICB Group par Atari ont été retirées.
La raison de cette séparation n’a pas été annoncée explicitement, mais l’entreprise a évoqué « des « difficultés » » dans la relation, ainsi que la volonté de préserver son image en restant à l’écart du groupe ICICB, qui fera l’objet de poursuites judiciaires.
Suite à l’annonce, le jeton ATRI a connu une chute à 0,00874 $ le 19 avril après avoir culminé pour la journée à 0,01644 $. L’actif se négocie aujourd’hui à 0,0125 $ et Atari a informé que l’instantané a été pris le 18 avril à 18h00. Heure de Paris afin que les détenteurs d’ATRI puissent les échanger à l’avenir contre de nouveaux jetons.
Tous les jetons acquis après cette date ne seront pas échangeables.
Par conséquent, ICICB Group n’est plus autorisé à utiliser l’image d’Atari dans la communication et cela laisse derrière lui une perte de 11 millions d’euros entre les deux parties.
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Une transition blockchain plus difficile que prévu
Malgré ce revers, Atari a réaffirmé sa volonté de rejoindre notre écosystème :
« Atari reste enthousiaste quant au potentiel des initiatives blockchain et continue d’établir et de poursuivre des projets et des partenariats stratégiques dans cet espace »
Cependant, force est de reconnaître que tout ne fonctionne pas comme prévu et il faudra désormais regagner la confiance des investisseurs qui se retrouvent lésés dans cette situation.
Par ailleurs, le 30 mars, Atari a également annoncé sa séparation de Crypto Blockchain Industries (CBI). CBI est une société d’investissement en cryptomonnaies, qui a été fondée par l’ancien PDG d’Atari : Frédéric Chesnais.
Ce dernier fera don de 15 millions de jetons ATRI à son ancien employeur et les deux sociétés se sont engagées à ne plus détenir ni recevoir de garanties de l’autre partie pendant 5 ans.
La coopération en question concerne le projet de métaverse. Bien qu’elle ne soit pas certaine, cette scission semble résulter d’un désaccord sur la rémunération de Frédéric Chesnais à l’issue de l’exercice social d’Atari au 30 mars 2021.
Tous ces événements nous rappellent qu’en crypto comme partout ailleurs, un grand nom ne garantit pas la réussite d’un projet. Dès lors, lorsqu’on investit, il convient de rester prudent et de garder une certaine mesure, même si tout semble prometteur à première vue.
Régulièrement, on voit des entreprises bien connues dévoiler des projets ambitieux pour l’univers crypto, et si certaines réussissent, d’autres, comme celles d’Atari, connaîtront l’échec.
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Source : communiqué de presse Atari
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J’avais peur de découvrir le monde de la blockchain fin 2018 alors que je cherchais la liberté financière. Au début j’ai investi modérément, ce n’est que deux ans plus tard que j’ai pris le pari de tout miser sur le mouvement qui se dessinait alors. Je consacre alors 2021 à mieux me former pour acquérir plus de connaissances et de sérieux. Comme je le dis souvent : j’ai encore un milliard de choses à apprendre. Et ce que je sais, je veux le partager avec vous.