Nawel et Laurent Dutertre sont les nouveaux gérants du Petit Casino depuis moins d’un mois. Ces deux là ont vraiment tout pour plaire au territoire et à leurs managers.
Nawel a 38 ans et a des années d’expérience dans la vente : elle l’a appris, l’a fait en ligne, a gravi les échelons jusqu’à vouloir gérer sa propre entreprise, sa propre vie. La comptabilité attend…
Laurent a 42 ans et est amoureux d’elle comme au premier jour. Sa formation est tellement complémentaire à un tel profil que leur candidature est un jeu d’enfant. Depuis l’obtention du diplôme d’agro-écologie, cet habitant de la ville se voyait comme garde forestier, il travaillait dans la filière bois où ses brevets de cariste lui permettaient alors de pratiquer le « malaria » sur différentes plateformes logistiques. Il remplira les rayons sans trop avoir besoin d’un Manitou…
Un projet familial
C’est un véritable projet « familial » dont il est question ici dans leur visite à Caylus. Avec leur premier enfant, ils quittent la vie urbaine et s’installent à la campagne aux portes d’Orléans.
Ils ont eu trois enfants : Yannis (17 ans) qui est resté dans sa région d’origine (l’Orléanais) pour suivre une formation professionnelle en commerce (dans le même groupe !) ; Sarah (12 ans) est scolarisée à Saint-Antonin et Lïam, et à l’âge de 9 ans elle entre à l’école publique de Caylus.
Tous les cinq pesaient la décision de reprendre la gestion d’un casino dans un territoire qu’ils ne connaissaient pas et qui leur avait plu dès leur première visite. Et il poursuit : « Ouvrir les fenêtres, voir le paysage, entendre les oiseaux et il n’y a pas de circulation, on a l’impression d’être en vacances, c’est tellement apaisant et on travaillera avec plaisir »…
Motivés
Nous sentons leur motivation à commencer une nouvelle vie car ils aspirent à travailler ensemble depuis des années. Ils sont proches : Laurent regrette de ne pas pouvoir accompagner son grand garçon au foot, et Nawel garde son portable sur lui (« C’est peut-être Yannis qui essaie de nous avoir »).
Ils ont tracé la ligne droite en vendant la maison à Orléans et entendent s’intégrer à la vie mondaine locale, qui a déjà deux nouveaux sourires.