JO 2024 : livraison de l’arène avec trois mois de retard

L’Arena de la porte de La Chapelle, l’une des rares infrastructures sportives construites pour les Jeux olympiques de Paris 2024, sera livrée avec environ trois mois de retard, a indiqué mercredi la mairie de Paris, confirmant une information du Parisien.

Alors que le calendrier initial prévoyait une livraison de l’Arena à l’été 2023, la Ville mise désormais sur une livraison « en fin d’année, en décembre 2023, avec une ouverture en janvier 2024 », a ajouté l’entourage. . assistant sportif et olympien Pierre Rabadan.

Un nouveau calendrier confirmé par la Société de livraison des travaux olympiques (Solideo), que « ce retard n’a aucune conséquence sur le calendrier olympique », a indiqué à l’AFP un porte-parole.

Covid et soucis d’approvisionnement

Située au nord de Paris, à la frontière avec Saint-Denis, l’Adidas Arena, ainsi nommée dans le cadre d’un contrat de naming, avec ses 7 800 places doit accueillir des épreuves de badminton et de gymnastique rythmique pendant les JO. « Le Covid, les soucis d’approvisionnement liés à la guerre en Ukraine et l’inflation » expliquent ces « trois et quatre mois » de retard, selon la première source à la mairie, qui est en possession du maître d’ouvrage.

Il s’agit du premier retard accepté sur les sites olympiques, une série de petits retards attribués à la pandémie de Covid-19. Ce changement aura cependant des conséquences sur l’occupation du complexe pendant la saison sportive pré-olympique, et surtout sur l’organisation des compétitions préparatoires, les « test events ». Ainsi, l’édition 2023 des internationaux français de badminton se tient au stade Pierre-de-Coubertin (XVIe siècle), et l’entourage de Pierre Rabadan est précisé pour évoquer l’édition 2024 qui est « en cours ».

Concernant le Paris Basketball, club d’élite qui devait élire domicile dans l’Arena dès la rentrée 2023, « il est toujours à Carpentier », une salle sommaire du 13e arrondissement, jusqu’à la fin des travaux, précise le source à la mairie. . Le second est en train de voir l’exploitant de l’Arena, la société d’exploitation du Palais omnisports de Paris-Bercy (SAE POPB), et le comité d’organisation des Jeux Olympiques (Cojo) « si le club commence (à occuper) . l’Arena) centre de la saison » ou pas.

Cet été, la Ville a donné un budget actualisé pour la construction de l’Arena, confiée à un groupement mené par Bouygues, de 106 millions d’euros, auxquels s’ajoutent 32 millions pour des projets complémentaires sur le site. Mais avec la crise de l’énergie, l’assistant BTP Jacques Baudrier a relevé « dans les trois ou quatre derniers mois, une véritable augmentation des coûts de 10 à 15% » ainsi que des « problèmes ponctuels d’approvisionnement » sur certains chantiers, entraînant des retards.