Le mouvement anti-crypto n’est plus intrinsèquement limité aux banquiers, économistes et politiciens qui incarnent le système contesté par la technologie bitcoin. La méfiance s’est accrue et l’opposition s’est fusionnée, sapant même les communautés d’amateurs et d' »adoptants précoces ».
Voici l’histoire d’un jeune vétéran français de la crypto qui a décidé de se mettre en première ligne d’un marché qui semble capituler même ses armes technologiques. Nicolas Bustamante, entrepreneur de la première heure, promu dans le classement Forbes Under 30 avec sa startup d’intelligence artificielle Doctrine, sorte de « Google for law », se souvient avoir découvert le bitcoin en 2012. Recherche documentaire aléatoire pour le mémoire de fin d’études sur le système bancaire.
Admettant qu’il était fasciné par le concept d’une monnaie gouvernementale infalsifiable, Nicolas a rapidement téléchargé l’intégralité de la blockchain Bitcoin, qui à l’époque pesait moins de 10 gigaoctets. Mais il se souvient surtout des quelques personnes qui ont pu trader le BTC, fin 2013 le prix a franchi pour la première fois les 1000$, en août 2015 la crypto-monnaie valait environ 200$…
« J’ai observé de temps en temps ce quartier, que je percevais comme un immense casino. Vous vous souvenez de Namecoin, MaidSafe, Bitconnect et Bitshares ? Toutes ces pièces affichaient des milliards de dollars puis ont disparu, laissant les investisseurs sans rien. »