Paris en ligne : ces joueurs peuvent gagner beaucoup d’argent au goût des utilisateurs

« Aujourd’hui, avec mes amis, nous avons décidé de parier sur le championnat de Roumanie. Ils peuvent jouer avec 25 euros, je ne peux pas dépasser 7 euros. » Des exemples comme celui-ci, peut dire Jérôme, gros parieur de 35 ans. Comme beaucoup d’autres, il s’est plaint d’être restreint par les annonceurs en ligne, au cas où l’Autorité nationale des jeux (ANJ) mettrait le poing sur la table.

Dans un communiqué publié lundi 25 octobre, l’ANJ rappelle les motifs pouvant justifier le rejet : « La prévention du jeu excessif (…), la lutte contre la fraude, le blanchiment et le financement du terrorisme, ou encore la divulgation de fonds de l’opérateur, peut refuser de parier au-delà d’un plafond de pari qu’il a défini, sous réserve de traiter tous les pilotes de manière égale ».

« Au début, je pariais en méthode lambda, et petit à petit, j’ai commencé à comprendre comment faire du chrono et m’améliorer, raconte Jérôme, un militaire qui paie ses congés grâce au gagnant sur internet. Aujourd’hui, je joue avec les fautes des places qui punissent le marché ou se trompent d’une virgule. Par exemple, en mesurant Lewandowski, le gardien du Bayern, à 14 1,40. Mais dès que les joueurs voient qu’on joue comme ça ou qu’on gagne, on rentre dans un boîte et nous ne pouvons plus jouer. »

« Les clients perdants, qu’on appelle les pigeons dans le métier, sont tranquilles »

« Les clients perdants, qu’on appelle les pigeons dans le métier, sont tranquilles »

« Quand j’étais commerçant (NDLR : employé chargé des cotations), je devais limiter les joueurs. On me disait que tout le monde le faisait, raconte Sébastien Jung. La perte de clients, appelés pigeons dans le métier, est calme. gagnants, les requins [les requins, leur surnom au milieu], nous avons emporté.

Ce grand joueur, tantôt restreint pour suspicion de jeu excessif, tantôt pour confirmation d’association de jeu, poursuit : « Tous les opérateurs me bannissent, sauf le plus récent, Betway. Pour certains, cela passe par la mise en place d’un comparatif des Dans l’un d’eux, j’ai un coefficient de 0,01, ce qui signifie qu’il ne peut être que de 1 % de ce qu’un joueur normal est autorisé à miser. »

« Un des dirigeants qui organise les joueurs entre A et E. Je sais par les sources que je suis classé D, a-t-il déclaré. En fait, je n’ai accès qu’aux paris. Il offre un gain de 500 euros bruts, sur les grandes compétitions, ce qui veut dire jusqu’à 150 euros pour une cote de 3,35. Au-delà, le pari est en attente et rejeté dans 95% des cas. »

« On estime que certains profitent d’un avantage déloyal »

« On estime que certains profitent d’un avantage déloyal »

Les opérateurs que nous avons contactés n’ont pas répondu individuellement à nos sollicitations, mais l’Association française des jeux sur Internet (Afjel), qui regroupe les leaders du marché (notamment Betclic, Unibet et Zebet), hors Winamax, a accepté de le faire.

« L’ANJ a beaucoup à voir avec le nombre de joueurs qui lui envoient des plaintes, mais 17% des personnes interrogées ont déclaré que cela représente 170 joueurs sur près de 4 millions qui parient moins d’un en ligne sur l’année 2020 », a déclaré la Noue. Basé sur un petit nombre, c’est pareil. »

« On pense que certains bénéficient d’un avantage injuste, par exemple, parce qu’ils sont bookmakers et manager et bénéficient de beaucoup d’informations que d’autres n’ont pas, avant de jouer eux-mêmes, leur grand-mère ou un ami, a-t-il déclaré. C’est fait au détriment des autres parieurs. »