Les publicités Facebook proposant de faux investissements en crypto-monnaie ciblent les Canadiens. L’industrie de plus de 10 milliards de dollars derrière ce stratagème fait des victimes sur presque tous les continents. Les tragédies humaines se comptent par milliers, révèle une enquête de The Invoice and the Decryptors.
Fernand Larouche pensait faire fortune en investissant dans les cryptomonnaies. Il n’est pas le seul.
Fernand Larouche a plutôt perdu ses économies, environ 1 million de dollars. Mon argent de retraite, j’ai tout perdu.
Cette triste histoire commence il y a un an. Fernand Larouche, psychothérapeute et auteur, alors fraîchement retraité, commence à s’intéresser aux cryptomonnaies.
C’est une curiosité que j’avais pour les crypto-monnaies. C’était dans l’air. Cela m’a fasciné. Comme beaucoup, Fernand Larouche s’inspire de l’homme d’affaires et milliardaire Elon Musk, fervent défenseur des crypto-monnaies comme substitut viable au cash.
Fernand Larouche a été victime de fraude. Son soi-disant conseiller financier communiquait régulièrement avec lui par courriel et par téléphone. Photo : Radio Canada
Intrigué, le septuagénaire fait des recherches sur le web. Peu de temps après, il voit apparaître des publicités sur le sujet sur son fil Facebook. Une chose en entraînant une autre, il clique sur un lien. Il se souvient vaguement qu’il y a probablement laissé ses coordonnées. Peu de temps après, il reçoit des appels téléphoniques de conseillers financiers. L’un d’eux inspire confiance. Un homme nommé David Silverman, qui dit qu’il est en Suisse et travaille pour une société appelée 24xforex.
« Il était extrêmement respectueux, très poli, très poli, très professionnel. »
David Silverman a d’abord proposé à Fernand Larouche d’investir 250 $ dans la crypto-monnaie. Pour cela, il doit d’abord ouvrir un compte sur un exchange, convertir ses dollars en crypto-monnaie, puis les transférer sur 24xforex pour les faire fructifier. 250 $ n’est pas stressant. Je n’étais pas trop méfiant.
Au bout de deux ou trois semaines, les 250 ont plus que doublé, raconte Fernand Larouche. Pour lui redonner confiance, David Silverman l’aide à rapatrier son argent. Puis, bien sûr, il m’a dit : « Si tu veux gagner plus d’argent, tu dois investir plus que ça. J’avais quelques centaines de milliers de dollars que je pouvais investir. Puis il m’a dit qu’avec ces sommes, on peut toucher plusieurs millions.
De juin à août 2021, M. Larouche multiplie les virements vers 24xforex. Pour l’aider dans ses opérations et lui présenter ses résultats, David Silverman a pris le contrôle de son ordinateur à distance et l’a contacté plusieurs fois par semaine. Sur mon ordinateur, nous avons vu chaque transaction. Les résultats changeaient de seconde en seconde. Le portefeuille a grandi, grandi. C’est presque de l’hypnose. J’avais les yeux rivés sur le portefeuille.
Photo : Les paiements en crypto-monnaie sont idéaux pour les fraudeurs car les transactions sont difficiles à retracer. Crédit : Getty Images / Cemile Bingol
Un investissement qui tourne au cauchemar
Fernand Larouche décide d’exploiter ses investissements qui, sur le papier, ont été multipliés par sept. Il en informe David Silverman, qui réagit de façon étonnante. Il a dit: « Pas de problème. Nous voulons juste résoudre le problème fiscal. » Autrement dit, Fernand Larouche doit verser à 24xforex plusieurs centaines de milliers de dollars, prétendument destinés au fisc, avant de pouvoir récupérer ses investissements.
Le septuagénaire s’aperçoit alors qu’il l’a fait. Cela m’est venu comme une révélation. Il refuse de payer un centime de plus à David Silverman sachant qu’il ne reverra plus jamais son argent. En quelques semaines, le site Web de l’entreprise s’est déconnecté et les numéros de téléphone de Silverman ont été déconnectés. 24xforex n’a été qu’une façade de A à Z. Le réveil est brutal. J’avais investi tout l’argent supplémentaire que j’avais.
Fernand Larouche a perdu un million de dollars en fraude. Photo : Radio Canada
Fernand Larouche n’est pas le seul. Cinq autres Canadiens nous ont dit avoir perdu des sommes importantes dans des fraudes similaires, dont deux qui ont été dépouillés de centaines de milliers de dollars. La plupart des victimes n’ont pas voulu témoigner ouvertement car elles avaient honte d’avoir perdu autant d’argent sans se douter de rien.
Capture d’écran du site C4U Capital, qui est blacklisté par l’Autorité des marchés financiers. Photo : Capture d’écran
Au cours des dernières semaines seulement, de nombreux rapports de victimes qui ont tout perdu aux mains de ces escrocs sont apparus dans les médias canadiens. La plupart de ces victimes ont subi des pertes de plus de 100 000 $.
Le nombre d’incidents de fraude par crypto-monnaie a augmenté de 400 % au Canada de 2017 à 2020, selon un communiqué de presse de la GRC (Nouvelle fenêtre). En 2021, les Canadiens ont perdu plus de 70 millions de dollars en fraude d’investissement, selon le Centre antifraude. Cependant, l’organisation estime ne recevoir des signalements que pour 5% des fraudes commises dans le pays.
Et ce qui se passe au Canada n’est que la pointe de l’iceberg de ce qui se passe également dans d’autres pays.
Par ailleurs, la Federal Trade Commission américaine a publié jeudi dernier (Nouvelle fenêtre) un rapport faisant état d’une explosion du nombre de fraudes liées aux réseaux sociaux. Les sommes perdues dans les fraudes ayant débuté sur les réseaux sociaux ont été 18 fois plus élevées en 2021 qu’en 2017 aux Etats-Unis, pour un total de 770 millions de dollars US volés. Les arnaques à l’investissement, comme celle subie par Fernand Larouche, représentent plus du tiers des sommes perdues.
Photo : Radio-Canada a pu traquer pendant plusieurs mois plus de 300 publicités sur Facebook ciblant les Canadiens avec cette fraude. Crédit : Getty Images / KIRILL KUDRYAVTSEV
Des fraudes publicisées sur Facebook
Une photo dans une publicité Facebook montre le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, derrière une pancarte à l’extérieur d’une succursale de la Banque Royale.
Le nouveau programme CERB (Canadian Emergency Response Benefit) s’applique à tous, il est écrit en anglais, en référence au programme d’aide aux incendies offert par le gouvernement canadien pour atténuer les effets de la pandémie.
Lorsque Doug a annoncé le nouveau plan ce matin, c’était une bonne nouvelle. Tous les Canadiens peuvent participer, dit la publicité.
Quelques publicités frauduleuses mettant en vedette la photo du premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, circulant sur Facebook en novembre 2021. Photo : Facebook/Capture d’écran
Cette publicité mène à un faux article du journal The Toronto Star qui explique que le Premier ministre vient d’annoncer un nouveau programme d’aide, le CERB 2.0. Le programme en question ? Plateforme d’investissement automatisée en crypto-monnaie.
L’idée est simple : donner au citoyen ordinaire la possibilité de gagner de l’argent grâce au boom du Bitcoin. Même si nous n’avons absolument aucune expérience en investissement ou en technologie, nous savons lire.
Quel que soit l’endroit où nous cliquons dans l’article, nous sommes redirigés vers une boîte où l’on nous demande notre nom et notre adresse e-mail. Lorsque nous saisissons ces informations, on nous demande alors notre numéro de téléphone. Quiconque saisira ces informations recevra rapidement, comme Fernand Larouche, un appel d’un agent tentant de le convaincre d’investir dans la crypto-monnaie. Le processus de fraude commence.
Radio-Canada a pu retracer pendant plusieurs mois plus de 300 publicités destinées aux Canadiens avec cette fraude. Ils sont, pour la plupart, quasiment identiques et contiennent soit le portrait de Doug Ford, soit celui d’Elon Musk. Tous proposent des investissements rentables.
Selon les conditions d’utilisation de Facebook, toute annonce qui concerne une question sociale ou politique doit être étiquetée comme telle et respecter plusieurs règles précises. Pour diffuser une telle publicité, l’annonceur doit par exemple prouver qu’il réside dans le pays en question et qu’il a le droit légal de le faire.
Sur les plus de 200 publicités frauduleuses que nous avons identifiées avec la photo de Doug Ford, seules 17 ont été qualifiées de nature politique. Certains ont été achetés avec des devises étrangères, comme l’euro, le baht thaïlandais, la livre égyptienne ou même le ringgit malaisien, ce qui est également contraire à la politique de Facebook.
Ces 17 publicités ont un budget total d’environ 12 000 $CAN et pourraient toucher entre 500 000 et 600 000 Canadiens, selon les données publiques de la bibliothèque de publicités de Facebook.
Cependant, ce n’est qu’une petite fraction des centaines de publicités répertoriées par Radio-Canada.
Le bureau du premier ministre Doug Ford s’est dit préoccupé par les publicités. Nous sommes au courant de ces publicités frauduleuses et les avons signalées à Facebook à plusieurs reprises. Il est extrêmement troublant que le nom et la photo du premier ministre soient utilisés pour tromper des victimes innocentes et nous nous attendons à ce que Facebook prenne toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à ces activités illégales, a déclaré Ivana à Radio-Canada Yelich, la directrice des relations avec les médias à Bureau de Doug Ford.
En effet, selon les politiques de Facebook, les publicités ne doivent pas promouvoir des produits, services, stratagèmes ou offres associés à des pratiques trompeuses ou malhonnêtes, y compris frauder des personnes ou leur voler de l’argent ou des informations. Ils ne peuvent pas non plus promouvoir les échanges de crypto-monnaie ou les produits et services connexes sans autorisation écrite préalable.
Sitôt retirées, les publicités réapparaissent
Certaines publicités frauduleuses ont été supprimées de Facebook pour avoir enfreint les règles du site. D’autres, contenant une photo et un texte identiques à ceux qui ont été supprimés, ont circulé allègrement sur la plateforme pendant des mois.
Quelques jours après que Radio-Canada ait contacté Facebook à ce sujet, la grande majorité des publicités contenant la photo de Doug Ford avaient disparu de la plateforme. Deux jours plus tard, deux nouvelles publicités frauduleuses sont diffusées sur Facebook – identiques à celles rapportées par Radio-Canada.
Radio-Canada a transmis à Meta, la société propriétaire de Facebook, une liste des 317 publicités frauduleuses que nous avons identifiées, ainsi qu’une description détaillée du rôle des publicités Facebook dans ce rapport.
Le réseau social a refusé de nous accorder une interview. Au lieu de cela, il a envoyé par e-mail une déclaration presque identique à celle qu’il nous avait envoyée en réponse à des questions sur un autre article sur les publicités frauduleuses publié trois semaines plus tôt.
Nous n’autorisons pas les publicités qui induisent les gens en erreur en utilisant des photos de personnalités publiques, a déclaré Alex Kucharski, directeur des communications canadiennes de Meta. Nous avons consacré des ressources importantes à la lutte contre ces types de publicités en améliorant les systèmes automatisés qui suppriment les publicités avant que les gens ne les voient, et en investissant dans de nouveaux outils pour les rendre plus efficaces.
La société indique également qu’elle encourage ses utilisateurs à signaler toute publicité qui enfreint ses règles afin d’améliorer ses systèmes de détection automatisés.
Plus de 200 des publicités frauduleuses que nous avons identifiées ont mené à ce faux article aux couleurs du journal The Toronto Star. Photo : Facebook (capture d’écran)
Soyez assuré que la majorité des publicités frauduleuses que nous avons signalées ont été supprimées dans les 24 heures suivant leur ouverture. Cependant, le 28 janvier, nous avons pu constater que deux annonces diffusées les 12 et 13 janvier étaient toujours en ligne.
Cependant, Facebook est conscient du problème depuis des années. Les articles sur ce dispositif ont été publiés en 2018 (Nouvelle fenêtre) et en 2020 (Nouvelle fenêtre).
Derrière ces publicités frauduleuses se cachent des acteurs sophistiqués dont le travail consiste à trouver des victimes pour les escrocs. Et pour eux, ce travail est extrêmement rentable.
Pour attirer des victimes potentielles vers des plateformes d’investissement frauduleuses, les sous-traitants publient des publicités mensongères sur les réseaux sociaux. Ils reçoivent ensuite un montant fixe chaque fois qu’une victime s’inscrit et dépose 250 $.
Cette pratique, qui peut également être utilisée à des fins tout à fait légitimes pour promouvoir des produits ou des services, est connue sous le nom de marketing d’affiliation.
Radio-Canada a vu que certaines plateformes d’investissement frauduleuses offraient jusqu’à 1 000 $ de primes aux entrepreneurs chaque fois qu’une victime faisait un dépôt d’au moins 250 $.
Les malveillants derrière les publicités
L’appât du gain pousse les acteurs malveillants à se spécialiser dans ce type de publicité frauduleuse. C’est le cas d’un grand réseau chinois bien connu comme l’un des acteurs malveillants les plus importants du web, appelé eGobbler par les chercheurs.
Parmi les 300 publicités frauduleuses recensées par Radio-Canada, plus de la moitié contiennent des liens vers des sites enregistrés en Chine ou par des personnes résidant dans ce pays. La majorité de ces sites chinois contiennent des éléments dans leur code HTML qui les relient à eGobbler, dont les activités sont surveillées depuis plusieurs années par Confiant, une société de cybersécurité qui traque les publicités sur le web.
Ce groupe, que nous avions un peu identifié en 2017, est spécialisé dans l’abus de plateformes publicitaires, explique le co-fondateur de Confident, Jérôme Dangu. Ils sont capables de générer du trafic qui envoie les victimes vers des pages malveillantes à grande échelle. Nous avons vu des pointes. Nous avons réussi à mesurer des millions de publicités en quelques heures qui ont été diffusées sur des sites médias notamment.
Selon lui, eGobbler se retrouve facilement dans le top 3 des groupes les plus importants qui font de la publicité frauduleuse sur le web. Il n’est pas possible pour le moment de savoir exactement qui se cache derrière cette entité chinoise.
En 2021, Confiant a perdu la trace du groupe, qui jusqu’alors travaillait dans des publicités plus traditionnelles placées sur des blogs ou des médias indépendants. Après que Radio-Canada ait partagé avec l’équipe les résultats de nos recherches liant les publicités Facebook à eGobbler, M. Dangu et ses collègues ont pu observer que le groupe malveillant effectuait désormais toutes ses activités frauduleuses sur la plateforme californienne. .
Jérôme Dangu explique qu’il est avantageux pour eGobbler de se tourner vers Facebook. Auparavant, le groupe avait besoin de créer des sociétés écrans pour se donner un air de légitimité et pouvoir ainsi faire affaire avec les principales régies publicitaires en ligne. Sur Facebook, il suffit d’un faux compte et d’une carte de crédit.
Créer un compte Facebook est relativement simple, et quand on est capable d’en générer des milliers, il y a tellement d’occasions de commettre une fraude, de se faire prendre et d’en refaire une et de continuer chaque jour et de maintenir une présence comme ça, montre M. Dangu . .
eGobbler utilise toutes sortes de techniques pour échapper aux systèmes de détection de Facebook. Certains, comme le cloaking, sont extrêmement sophistiqués. Grâce à cette technique, le lien contenu dans la publicité Facebook frauduleuse montre l’arnaque aux seules victimes potentielles. Si une autre personne, comme un modérateur de Facebook, clique sur ce même lien, un site Web ordinaire s’affichera à la place.
Dans un article de blog publié en août 2017 (Nouvelle fenêtre), Facebook a affirmé qu’il était au courant des techniques de camouflage et a déclaré qu’il voulait les arrêter.
Mais des groupes malveillants comme eGobbler ne sont pas derrière la fraude elle-même. Leur rôle est d’attirer les victimes, puis de les diriger vers les vrais escrocs.
Pour mieux comprendre qui vole, vole et vole de l’argent à des gens comme Fernand Larouche, il faut se tourner vers Israël.
Photo : Les centres d’appels frauduleux au cœur de cette fraude émanent de la ville de Tel-Aviv, en Israël. Crédit : Getty Images/JACK GUEZ
Fraudeurs sans frontières
Simona Weinglass est journaliste d’investigation au Times of Israel. En 2016, elle a publié Les Loups de Tel-Aviv (Nouvelle fenêtre), une série d’articles révolutionnaires qui ont levé le voile sur l’industrie frauduleuse des centres d’appels dans ce pays. .
Depuis, elle constate que le problème n’a fait qu’empirer.
L’un des problèmes de ces centres d’appels frauduleux est que divers gouvernements collectent des statistiques [sur les montants associés à ces fraudes], mais il est difficile de savoir combien d’argent ils génèrent à l’international, estime Mme Weinglass. Elle ajoute que les autorités allemandes évaluent les pertes dans ce pays à plusieurs centaines de millions d’euros par an.
Quand on sait que ces escrocs font des victimes dans presque tous les pays, les sommes volées montent facilement dans les milliards de dollars par an, ça descend.
À peu près au moment où elle a commencé à enquêter sur le phénomène, des centres d’appels frauduleux, principalement situés en Israël, trompaient leurs victimes avec des investissements extrêmement risqués appelés options binaires. C’était en fait une sorte de casino en ligne. Mais au final, le casino gagne toujours, souligne Mme Weinglass.
Les victimes de ces escroqueries étaient nombreuses. En 2018, la chaîne canadienne CTV a diffusé The Biggest Scam on Earth, un documentaire sur un Canadien qui a tout perdu après avoir été attiré par un centre d’appels israélien proposant des options binaires. Après avoir réalisé qu’il avait été victime d’une fraude, l’homme s’est tragiquement suicidé.
En réponse au nombre croissant de plaintes, le parlement israélien a interdit les options binaires en 2017, tout comme le Canada.
Simona Weinglass, journaliste d’investigation du Times of Israel Photo : Courtoisie : Simona Weinglass
Cependant, les fraudeurs n’ont pas cessé leurs activités. Beaucoup des mêmes personnes qui travaillaient dans l’industrie des options binaires se sont simplement tournées vers la crypto ou le forex (le marché international des changes) et ont déplacé leurs centres d’appels en Europe de l’Est. C’est ce qui nous a amenés à la situation actuelle, juge Mme Weinglass.
Weinglass dit qu’une poignée d’entreprises israéliennes ont mis en place des plateformes clés en main pour exporter cette fraude à la crypto-monnaie. Pour un certain pourcentage des revenus, ces sociétés offrent toute une gamme de services aux fraudeurs : création de sites, gestion d’un centre d’appels, formation d’agents, mise en place de sociétés écrans pour blanchir les profits.
C’est une sorte de reflet de ce qui se passe dans le secteur légitime de la haute technologie. L’économie technologique perturbe tellement d’industries si rapidement que cela s’appelle une perturbation. Lorsque le même processus se produit dans l’économie illégale, il est potentiellement beaucoup plus dangereux et beaucoup plus déstabilisant que lorsqu’il se produit dans l’économie légitime.
Depuis lors, les centres d’appels utilisant ces plateformes se multiplient dans le monde entier. Les descentes de police, pêle-mêle, permettent parfois de fermer tel ou tel centre d’appels, mais il y en a des centaines, assure Simona Weinglass.
De nombreux obstacles pour tenter de récupérer son argent
Si les autorités canadiennes se disent conscientes des fraudes de cette nature, elles admettent qu’elles ont très peu de contrôle sur celles-ci et qu’elles manquent de ressources pour aider les victimes à récupérer les sommes perdues.
Dans la grande majorité des cas, les gens ne reverront jamais leur argent, déplore Christian Desjardins, directeur de l’évaluation et du renseignement de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Il est assez rare que l’on connaisse la véritable identité des personnes ou des groupes à l’origine de ce type de fraude.
Selon M. Desjardins, c’est le volet international de cette fraude qui complique l’action des autorités, qui doivent collaborer avec leurs homologues à travers le monde pour aller au fond de leurs enquêtes.
Christian Desjardins est directeur de l’évaluation et du renseignement à l’Autorité des marchés financiers (AMF) Photo : Radio-Canada
Ce sont généralement des sites implantés dans des pays qui n’ont pas une grande transparence sur les marchés financiers. Les fraudeurs se cachent derrière de fausses identités, des sociétés écrans et de nombreux intermédiaires. Ensuite, lorsqu’ils parviennent à obtenir des sommes importantes, ils disparaissent généralement, déplore M. Desjardins. Lors des enquêtes, on finit malheureusement par perdre le fil.
Les ordonnances émises par un tribunal québécois ont des limites sur le territoire québécois et n’ont aucune portée extrajuridictionnelle, précise le directeur général du contrôle des marchés à l’AMF, Jean-François Fortin. Ils n’ont aucune utilité à l’extérieur du Québec, alors, dans ce contexte, aller récupérer l’argent est très difficile.
Ces obstacles juridiques n’ont pas empêché des pays comme l’Allemagne et les États-Unis d’ordonner plus d’une douzaine de raids dans des pays comme Israël, Chypre et la Bulgarie l’année dernière pour arrêter les propriétaires et les opérateurs de plateformes pour exploiter ces fraudes à la crypto-monnaie, a rapporté Simona Weinglass dans un article publié. . l’année dernière.
À l’exception de l’Allemagne et des États-Unis, je pense que la plupart des forces de l’ordre dans le monde ne font presque rien pour empêcher les arnaques, estime le journaliste israélien. Je pense que les arnaques ne sont pas prises au sérieux.
Pour Simona Weinglass, le Canada ne fait pas peur aux escrocs, ce qui peut expliquer en partie pourquoi ils ont décidé de cibler les Canadiens. Les autorités canadiennes n’ont pas suffisamment réduit contre ces escrocs. Ils savent qu’il y a peu ou pas de chance d’être pris, et que s’ils sont arrêtés, ils n’auront qu’une petite tape sur les doigts, juge-t-elle.
La Sûreté du Québec (SQ) a refusé notre demande d’entrevue. De son côté, la Gendarmerie royale du Canada (GRC) nous a référés au Centre antifraude du Canada, qui recueille toutes les données disponibles sur la fraude au pays.
Deux mois pour ouvrir une enquête
La police de Gatineau a officiellement ouvert une enquête sur le cas de Fernand Larouche deux mois après qu’il eut porté plainte. L’enquête n’a également été ouverte qu’après que Radio-Canada eut contacté la police pour connaître l’état de la situation.
Nous avons soumis le cas de Fernand Larouche à Paul Laurier, fondateur de la firme spécialisée en cyberenquête Vigiteck et ancien enquêteur de la SQ.
Paul Laurier a été le premier enquêteur à analyser l’ordinateur de Fernand Larouche, selon lui, qui avait pourtant déposé une plainte auprès de la police de Gatineau et de l’AMF deux mois plus tôt.
Une telle situation est impensable, selon le détective privé. C’est une scène de crime. Son ordinateur aurait dû au moins être saisi immédiatement. Plus on attend, plus les preuves sont détruites, s’indigne-t-il.
« Pour la personne qui se fait escroquer, en plus de surmonter l’épreuve, elle doit combattre le système. »
L’AMF assure que l’enquête se poursuit, mais ne peut se prononcer sur le cas de M. Larouche.
Les limites de la prévention et de la sensibilisation
Puisque les recours du public et des autorités face à ces fraudes sont, selon elle, limités, l’AMF indique qu’elle met avant tout l’accent sur l’éducation et la prévention pour limiter les dégâts . On sait que c’est la meilleure façon d’avertir le public, puis d’éviter la fraude à la source, estime Christian Desjardins.
Le 17 janvier 2022, les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM), qui regroupent tous les organismes qui réglementent les marchés financiers du pays, dont l’AMF, ont émis une mise en garde contre ces plateformes frauduleuses(Nouvelle fenêtre) d’investissement. Depuis l’été, l’AMF diffuse également des publicités en ligne (Nouvelle fenêtre) avertissant le public des risques liés aux investissements en cryptomonnaies.
L’AMF maintient également sur son site Internet une liste noire (Nouvelle fenêtre) de sites Internet et d’entreprises qui exercent des activités illégales à risque potentiellement élevé au Québec. La plupart de ceux ajoutés depuis 2020 sont probablement des plates-formes d’investissement frauduleuses en crypto-monnaie.
Selon Simona Weinglass, l’idée de tenir à jour les listes noires et d’informer le public n’est pas vaine, mais sa portée reste limitée.
Ceci est efficace car la plupart de ces entreprises investissent beaucoup d’argent dans la commercialisation de ces sites Web. Si l’un d’eux devient un site d’escroquerie notoire, il devra changer le site ou certains de ses aspects, et cela leur coûtera de l’argent, a-t-il analysé. Mais pour aller au fond du problème, ce n’est pas efficace, car modifier le site Web est en fait quelque chose d’assez simple.
C’est ce que constate également l’AMF, qui reconnaît être engagée dans une lutte sans fin. Souvent, on va fermer un site, et le lendemain, ils vont démarrer un nouveau site sous un autre nom pour faire le même type de démarchage illégal, témoigne le directeur général du contrôle des marchés à l’AMF, Jean-François Fortin.
Et souvent c’est trop peu, trop tard. 24xforex, l’entité qui a fraudé Fernand Larouche, n’est apparue sur la liste noire de l’AMF que le 20 août 2021, soit deux mois après avoir mis en garde vis-à-vis de la Nouvelle-Écosse la Nova Scotia Securities Commission (NSSC).
À cette date, Fernand Larouche avait déjà confié tout son argent à la fausse compagnie. Éric Jacob, surintendant à l’AMF, reconnaît qu’il ne devrait pas y avoir un tel délai entre les avertissements, d’autant plus qu’il existe une coordination en ce sens au pays.
Photo : Les crypto-monnaies comme le Bitcoin peuvent être transférées d’une personne à une autre via des applications mobiles. Crédit : AFP via getty images / STHANLY ESTRADA
La cryptomonnaie facilite la fraude
Fernand Larouche avoue qu’il connaissait très peu les crypto-monnaies lorsqu’il faisait confiance à 24xforex. Vous n’avez manifestement pas fait assez de recherches. Et puis je me suis fait avoir.
Les crypto-monnaies sont complexes. Si vous commencez à investir de grosses sommes d’argent, alors vous ne comprenez pas les mécanismes, vous vous mettez à risque d’être victime de fraude, explique Masarah Paquet-Clouston, professeure à l’Université de Montréal et experte en cybercriminalité.
Dans le monde des crypto-monnaies, les transactions entre deux parties se font via des adresses anonymes. L’échange est validé par un réseau d’ordinateurs partout dans le monde et enregistré dans un registre public aussi appelé blockchain ou chaîne de blocs.
Il peut être très facile de se cacher derrière ce type de transactions car les gens peuvent être partout, explique Louis Roy, président de la firme d’audit d’actifs numériques Catallaxy, une filiale de Raymond Chabot Grant Thornton. .
Louis Roy et ses collègues ont surveillé les flux de transfert de Fernand Larouche pour 24xforex. Comme tous les stratagèmes frauduleux dans ce domaine, il y a une diffusion de la crypto-monnaie que M. Larouche a envoyée pour rendre la traçabilité plus difficile, explique Louis Roy.
Contrairement aux transactions bancaires, il n’y a pas d’autorité centrale supervisant les échanges de crypto-monnaies, et donc pas de service client non plus. Si nous envoyons de l’argent à une autre personne et que nous nous faisons arnaquer, nous pouvons appeler la banque, nous pouvons appeler la carte de crédit. Nous annulerons la transaction et récupérerons votre argent. Mais dans le cas des crypto-monnaies et du Bitcoin en particulier, ce n’est pas possible, explique Masarah Paquet-Clouston.
Les transactions de crypto-monnaie passent donc sous le radar des institutions financières – un énorme avantage pour les fraudeurs.
« Si vous êtes dans un autre pays et que vous voulez commencer à escroquer les gens au Canada, la meilleure façon de transférer cet argent est par crypto-monnaie car il n’y a pas de tiers qui va gérer la transaction que vous »
Jérôme Dangu rappelle que, même si les victimes se comptent par milliers, chaque cas de fraude représente une tragédie humaine.
Nous voyons de nombreux chiffres, nous voyons de nombreuses techniques frauduleuses, nous voyons de nombreuses arnaques toute la journée, mais nous pensons toujours au fait que derrière chaque numéro se cache une victime potentielle. Nous voyons des chiffres terrifiants en termes d’impacts sur la vie en ligne et sur les personnes ciblées, dit-il.
Fernand Larouche s’est fait arnaquer sur le web. Photo : Radio Canada
Depuis plusieurs mois, Fernand Larouche a repris du service comme psychothérapeute. Je dois recommencer à travailler pour payer mes factures. Je suis un peu surpris de ne pas être plus déprimé que ça. Mais je pense que ce sont mes années de méditation qui semblent porter leurs fruits. Le moins qui paie, ce sont les gouttes.
Fernand Larouche est conscient qu’il ne reverra probablement jamais son argent. Maintenant, il espère que son histoire sera utile et suscitera la réflexion. Ma consolation est d’avertir les gens. Et puis j’espère qu’il y a des gens quelque part qui se rendent compte que le web regorge de pirates, d’escrocs qui peuvent voler à leur guise.
Quelques ressources
Que faire si vous êtes victime d’une fraude à l’investissement ?
Quelques conseils pour éviter les pièges
Vous avez besoin d’aide pour vous-même ou pour un proche ?
Ligne prévention suicide Québec : 1-866-APPELLE (277-3553). Ce service est disponible partout au Québec, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
Il est aussi possible d’utiliser la plateforme d’intervention par clavardage en visitant suicide.ca (Nouvelle fenêtre).
SOURCES : Autorités canadiennes en valeurs mobilières, Centre antifraude du Canada
Images : Getty/AFP/Jack Guez/Sthanly Estrada/Kirill Kudryavtsev/Cemile Bingol
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Comment récupérer de l’argent Bitcoin ? Les paiements Bitcoin sont irréversibles Ils ne peuvent être remboursés que par la personne qui reçoit les fonds. Cela signifie que vous devez vous assurer que vous traitez avec des entreprises et des personnes que vous connaissez et en qui vous pouvez avoir confiance.
Est-ce que Crypto com est fiable ?
L’application est bien faite et permet de gérer sa crypto, de suivre les cours des différentes devises. sur! Pour les premiers investissements en crypto monnaies, crypto.com est une plateforme très fiable.
Comment obtenir aucun frais sur crypto com? Comme toute transaction blockchain, elle s’accompagne de frais. Remarque : le transfert de crypto vers votre portefeuille d’application Crypto.com entraînera également des frais s’il est effectué en chaîne. Pour éviter ces frais, veuillez utiliser la fonction « Retirer vers l’application ».
Comment retirer de l’argent de crypto com? Visitez crypto.com/exchange et appuyez sur le bouton Connexion (coin supérieur droit). Après vous être connecté à votre compte, cliquez sur Solde (coin supérieur droit). Trouvez la crypto-monnaie que vous souhaitez retirer et appuyez sur Retirer.
Quels sont les frais sur crypto com ? Crypto.com facture 3,5 % sur les achats par carte cryptée, tandis que les dépôts en monnaie fiduciaire (euro) par virement SEPA sont gratuits. Les frais de négociation sont de 0,16 % pour les ordres preneurs et de 0,10 % pour les ordres fabricants.
Est-ce que Crypto Com est une banque ?
Non, pas vraiment. Même si vous disposez d’une carte bancaire et d’un RIB/IBAN sur lequel vous pouvez déposer des fonds en euros, Crypto.com reste avant tout une plateforme de cryptomonnaies (une bourse comme Coinbase, Kraken ou Binance, pour l’achat, la vente et l’échange de cryptomonnaies) .
Qui est derrière crypto com? Son pseudonyme est Satoshi Nakamoto… et voici tout ce que l’on sait sur l’inventeur du célèbre bitcoin. Autrement dit, pas grand-chose. Alors que le bitcoin a battu des records et s’est imposé comme monnaie officielle, le mystère de son identité n’a pas encore été résolu.
Est-ce que Crypto com est fiable ?
Cet aspect doit être considéré avant que les fonds ne soient déposés. Heureusement, avec Crypto.com vous ne rencontrerez pas ce problème. Il s’agit d’une société de confiance et réglementée enregistrée à Malte, en Europe et réglementée par l’Autorité maltaise des services financiers.
Comment retirer l’argent de ma carte crypto com ?
Vous pouvez retirer de l’argent dans presque tous les guichets automatiques dans le monde portant le logo VISA ou VISA Plus. Veuillez utiliser ce service de localisation de guichets automatiques VISA pour vous aider à trouver le guichet automatique le plus proche de votre emplacement actuel.
Comment convertir votre crypto en euro ? Convertissez vos bitcoins avec Neobank Ainsi, avec votre euro, vous pouvez trouver vos différentes crypto-monnaies. La carte de paiement associée au compte convertira automatiquement ses Bitcoins en euros avec toutefois des frais appliqués. Parmi ces banques, on note Revolut, N26 ou encore Wirex.
Comment alimenter son compte crypto com ?
Dans l’application Crypto.com : appuyez sur « Transférer » ; > « Acompte » > « Crypto » Sélectionnez la crypto-monnaie que vous souhaitez déposer. Une pop-up apparaîtra avec votre adresse de dépôt et son QR code.
Comment recharger un compte crypto ? Appuyez sur « sélectionner la devise » et sélectionnez The Recharge. Entrez le montant d’ETH que vous souhaitez échanger contre The Recharge. N’oubliez pas de laisser suffisamment d’argent pour payer les frais de transaction. Confirmez votre achat et suivez les instructions à l’écran pour terminer.
Quand le Bitcoin est à 1 euro ?
2011. – Février : Bitcoin atteint la parité avec le dollar puis, quelques jours plus tard, avec l’euro.
Quelle crypto va exploser en 2022 ? 8. DeFi Coin – Un choix populaire parmi les cryptos qui explosera en 2022. Parmi les crypto-monnaies qui vont exploser en 2022, DeFi Coin fait partie des candidats les plus sérieux. DeFi Coin est un jeton BEP-20 natif de l’échange décentralisé DeFi Swap.
Quel était le prix du Bitcoin au début ? Le 12 octobre 2009, la première vente de bitcoins connue a eu lieu, où deux utilisateurs ont échangé 5 050 bitcoins contre 5,02 USD via un transfert Paypal, ce qui correspond à un prix d’environ 0,001 USD par bitcoin.
Qui est la personne qui a le plus de Bitcoin ?
Zhao Changpeng (CZ), PDG de Binance : 2,6 milliards de dollars. A lire en plus : Comment payer en BTC ? Le chinois Changpeng Zhao est l’homme le plus riche en Bitcoin et autres crypto-monnaies en 2020.
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Quel sera le prix du Bitcoin en 2025 ?
Selon les dernières prévisions à long terme, le prix du Bitcoin (BTC) atteindra 75 000 $ d’ici la fin de 2022, puis 200 000 $ d’ici la fin de 2025.
Que vaudra Bitcoin en 2025 ? Prédiction du prix du Bitcoin pour 2025 Il est possible d’atteindre 80 000 $ puis de retomber à environ 70 000 $. Le prix moyen d’ici la fin de l’année pourrait être d’environ 68 000 $.
Quel sera le prix du Bitcoin en 2030 ?
Quel sera le prix du Bitcoin en 2023 ?
PRÉDICTIONS Bitcoin POUR Janvier 2023 Le prix du Bitcoin devrait atteindre 15 914 248 $ avant le début de janvier 2023. Le prix maximum prévu est de 19 892 810 $, le minimum est de 13 527 111 $. Le prix du Bitcoin prévu pour la fin du mois est de 15 914 248 $.
Quel sera le prix du Bitcoin en 2050 ? En raison de l’offre limitée, de la demande croissante et de la possibilité que le bitcoin remplace l’or, nous prévoyons qu’un bitcoin vaudra plus de 500 000 $ d’ici 2050.
Bitcoin décollera-t-il en 2023 ? Bitcoin décollera-t-il en 2023 ? Au cours de l’année à venir, Bitcoin continuera d’augmenter. Les analystes s’attendent à ce que le prix atteigne 72 115 euros à la mi-2023. Bitcon finira 2023 à 85 096 euros.